Les oeuvres théâtrales

Certaines sont inédites et le resteront, d'autres sont en cours de publication enfin certaines sont éditées, les indications sont mentionnées à coté du titre.

Quelque soit le statut de ces oeuvres, elles sont déposées à la SACD et doivent, avant toute mise en chantier, faire l'objet d'une demande d'autorisation par la Cie auprès de la SACD


Les textes publiés et distinctions




La pièce se passe le 31 décembre 1980. C’est un huis-clos qui se déroule sur quelques heures alors que la tempête de neige fait rage.   
Tandis que Louise, la gouvernante du procureur général Lapérouse, prépare le repas de réveillon, une jeune femme sonne au portail. Le procureur la fait entrer. Embarrassée elle prétend s’avoir été abandonnée par son petit ami. A partir de là des rapports entre les deux personnages s'installent sur un malentendu. L’identité de la jeune femme et le motif qui l’a conduit chez le procureur vont se révéler au cours du repas auquel elle est conviée à prendre part.

1h30
 Extrait 
 
Le Procureur — La bonne ?Vous voulez dire Louise. Elle serait furieuse que vous l’assimiliez à une domestiqueIl y a une hiérarchie ancillaire grades échelons subtilités
Vous ignorez cela ?
Louise est ma gouvernante, elle dirige la maison en despote, régente le monde, moi y compris, comme un général d’Empire
Inutile de s’opposer à Louise.
Nadia — Je crois que mon arrivée l’a perturbée
Pendant que je m’habillais, je l’ai vue se signer comme pour chasser le diable.
Le procureur — Elle pense que vous vous êtes introduite chez moi sous un faux prétexte disons…
Pour me voler
Ne prenez pas cet air-là, mettez-vous à la place de Louise...La vérité c’est que vous êtes venue vous jeter dans la gueule du loup
Un loup solitaire dans un manoir isolé à la nuit tombéeSi vous saviez ce qu’on dit de moi.
Nadia — Vous cherchez à m’effrayer ?Dois-je me sauver dans la nuit sous la neige ?
Le procureur, il sourit étrangement. — Peut-êtreIl court sur moi de drôles de bruits
Des rumeurs sur ma famille
Le passé étrange des Lapérouse...
Ma mère aimait les femmes.
Son amante, une romancière juive, a vécu ici il y a longtemps…Jusqu’à là c’est assez banal n’est-ce pas ?…
Une nuit j’ai entendu des cris
La voix de mon père 
Un corps qu’on traîne...
Qui traînait qui ?…
Cauchemar d’adolescent réalité d’adulte
Démêler le vrai du faux…
Le lendemain la romancière avait disparu 
Disparu, disparu
Escamotée
Jamais revue
D’où les rumeurs…
Moi aussi j’aime les femmes (Il rit.)
Dans la gueule du loup, vous dis-je

Une décision administrative d’expropriation fait basculer la vie du vieil Antoine et celle de sa famille. Une route à 4 voies va être construite sur ses terres. Désemparé, il tire des coups de fusil sur le maire qui porte plainte.  Le vieil homme  qui perd la boule se retrouve en prison. Ses trois enfants, qui ont tous fait leur vie ailleurs, se retrouvent dans la ferme de leur enfance. Ils parlent. Anthony, l’écrivain-prof de lettres, incapable d’agir ressasse des idées généreuses, Nadia, l’actrice, joue la comédie en attendant le moment de repartir. Pierre, l’aîné, bien placé dans la finance, évalue la situation avec un réalisme qui frise l’amoralité. Ils vont s’affronter face aux décisions à prendre, entre culpabilité, remords, cynisme et souvenirs douloureux. Quel avenir pour le père mal aimé qui est au cœur de cette destruction. La démolition ne concerne pas seulement la ferme mais la famille toute entière.
3H/1F
Durée 1h20



La Célestine, le journal d'une femme de chambre.
Librement inspiré du roman d'Octave Mirbeau (Eds Les Mandarines)

Dans cette adaptation, c’est Isidore qui évoque Célestine — de son arrivée au domaine jusqu’à son départ avec Joseph homme louche et troublant. Et, c’est au travers des souvenirs d’Isidore que le récit de Célestine prend vie, nous livrant l’histoire ou plutôt les histoires qui ont tissées chaque jour sa vie domestique soumise aux volontés des maîtres. Le soir venu, sa besogne achevée, elle prend sa revanche en notant sur son carnet, pêle-mêle, une juxtaposition d’évènements sans distanciation entre passé et présent. Tout est mis sur le même plan, la noirceur morale des maîtres, la subordination vicieuse des domestiques et les détails du quotidien. Ainsi, le présent éclaire le passé et laisse le futur incertain. L’adaptation a prit le parti de garder cette vision non finaliste du monde qui était celle d’Octave Mirbeau. Entre narration et mise en scène des faits anciens ou présents, elle nous place devant une farce cruelle et drôle, nous obligeant à regarder « La Méduse en face. » Cruelle, ô combien ! car  « Rien n’est plus drôle que le malheur des autres. », disait Samuel Beckett. Ici la servitude corrompt et la mort a partie liée avec le sexe. Farce, dans la mesure où, si on regarde bien, tout se passe comme si une puissance diabolique se jouait des humains et s’amusait à tromper leur attente ou à leur infliger des souffrances incongrues ou des récompenses arbitraires.
4F/1H ou 1H/1F 
Durée 1h15


Adaptation d'après Jacques le Fataliste de Diderot
Sélection du comité de   Petit théâtre de Vallières - 3ème prix
De quoi est capable une femme offensée pour venger son honneur ? Les personnages  sont à l’image de la société de l’époque, de leur milieu. Ni bons ni mauvais, leur morale est le reflet de ce temps. 
L’histoire est-elle vraie ? Comment  démêler le vrai du faux sur une scène de théâtre.
Au reste, souvenez-vous que dans un sujet aussi variable que les mœurs, il n’y a rien d’absolument, d’essentiellement, de généralement vrai ou faux ; sinon qu’il faut être ce que l’intérêt veut qu’on soit, bon ou mauvais, sage ou fou, décent ou ridicule, honnête ou vicieux.
3F /2H
Durée 1h20




Sélection du comité de lecture "Les Inédits de Cahors" 2019. EAT-Occitanie. 
Trois jours à Paris.  Trois jours au cours desquels Éléonore et sa fille Léa vont tenter de passer au-delà des tabous, de briser le silence mortifère qui  dissimule un lourd secret. La parole enfin libérée permettra à ces deux femmes de s’accepter, de se comprendre et d’avancer.

2F 
Durée 1h20




À une encablure du Styx (Eds l'Harmattan) (Premier prix du concours d'auteurs de théâtre "Vivons les mots"  2019, ISCST en partenariat avec les éds. l'Harmattan, le Lucernaire, la FNCTA et la ville de MnadelieuLa Napoule.)

Un jeune footballeur se retrouve en état de coma dépassé après avoir été tabassé par des supporters en colère. La pièce se développe, dans une structure scénique alternée, entre des instants de la vie — dans le passé — de Matt, et l’action principale qui s’étire sur une année pour sa mère, Hélène, et sa femme, Cathy, dans l’attente d’un hypothétique réveil.

La médecine peut-elle arbitrer, suggérer, aider les proches à prendre la décision de cesser les soins, faire davantage ? Personne n’a de réponse univoque ou plutôt chacun des protagonistes à la sienne, difficile à exprimer, déchirante. Il n’est pas question de juger selon des critères normatifs, mais d’affleurer la réalité dérangeante au travers du ressenti des personnages.
2H/2F ou 1H/3F

Dom Juan, le piège  (Eds. L'Harmattan, 2019)

La pièce Dom Juan, le piège reprend les personnages de la pièce de Molière : Dom Juan et Elvire. Se fondant sur l’absence d’un dénouement certain, l’autrice imagine que Dom Juan a survécu à la malédiction du Commandeur et le fait ressurgir à Séville trente ans plus tard.  Si l’âge a marqué ses traits, sa passion des femmes est restée intacte. Un soir d’orage, il surgit chez Elvire. Son ancienne amante approche de la cinquantaine. Elle est mariée avec un riche et vieux marchand, le Senior Alvarez. Qu’Elvire ait pu se consoler de son abandon renonçant à prier pour lui dans un austère couvent comme elle s’y était engagée, et pire encore qu’elle ait épousé un rustre, blesse si fort l’amour-propre de Dom Juan qu’il ne peut le supporter. Comment va-t-il s’y prendre  pour faire payer à Elvire ce qu’il considère comme une trahison ? Quel rôle va jouer la jeune Amalia, servante et confidente d’Elvire, étrange fille qui a étudié mathématiques et philosophie et qui sait tirer l’épée aussi bien qu’un chevalier ? Peut-on imaginer qu’Elvire soit aussi crédule qu’au temps de sa jeunesse et tombe une fois encore dans le piège de l’amour ? Le dénouement inattendu préserve le mythe. Cette comédie humaine en dépit du classicisme de la langue est absolument contemporaine.
1H/2F


Eds. Les Mandarines, 2019). Pièce adolescents et adultes.)

Dans un espace-temps qui est celui de la banlieue la nuit, une adolescente cherche son frère. Elle croise des personnages singuliers au cours d’une quête dont on se sait si elle est réelle ou imaginaire, jusqu’au dénouement.
Pour l’accompagner, un chœur, celui de la raison, ponctue son errance, lui enjoignant de ne pas se perdre, de ne pas céder à la peur, au découragement. Malgré la mort qui rôde ce texte pour adolescents et adultes est une ode à la vie.’’ C’est au nom de votre frère qu’il vous faut résister, vivre. ‘’
`

 Qui est là ? Courte pièce dans ouvrage collectif "un monde sans théâtre" (Eds. Les Cygnes, 2018) Sélection du comité de lecture des EAT-Atlantique 2018 

Le théâtre peut-il disparaitre? Se jouant de l'absurdité des décisions administratives deux comédiens prouvent qu'il suffit de le vouloir pour que le théâtre advienne.
5H ou 5 F




((Eds La Librairie théâtrale ,Cioll. Écritures d'aujourd'hui)


Ce dialogue de pure fiction se déroule le matin du 6 décembre 1905. Camille Claudel souffre d’une bronchite sévère et, depuis quelques temps, d’un délire de persécution. On en vient à craindre pour sa vie. Une rétrospective rassemblant ses œuvres a été organisée la veille, par Eugène Blot dans sa Galerie du Boulevard de la Madeleine. Le lendemain, Paul vient visiter sa sœur avec mission de la raisonner et de mettre fin à ses folies. Cinq ans qu’ils ne se sont pas vus. Dans l’atelier glacial, ils vont évoquer avec humour leurs amours difficiles, discuter d’art et de spiritualité. Camille évoque ses difficultés à se faire reconnaître en tant qu’artiste Paul ses tiraillements entre sa foi, son besoin de création et ses désirs charnels. Ils renouent les fils distendus de ancienne complicité. Camille extorque à son frère une promesse à laquelle Paul, dans un élan de tendresse, accède, mais qu’il ne tiendra pas.
1H/1F

De brèves rencontres (Eds. Les Mandarines, 2016) (Sélection EAT pour Première approche, mise en scène Jean-Philippe Daguerre 2017, Conservatoire d'Avignon)


De brèves rencontres est le titre générique d’une série de dix textes écrits à quatre mains, conduisant à des scènes courtes où la rencontre de personnages sert de fil conducteur. Ces textes offrent une suite d’intrigues absurdes, improbables, folles. Ce sont des tranches de vie dans lesquelles le décalage engendre le rire, le malaise ou la réflexion. L’absurdité des situations et le désordre du langage permettent de mettre en scène des personnages dont l’existence est dérisoire dans un monde déraisonnable où ils se débattent. Un monde que l’on préfère qualifier d’imaginaire pour ne pas être obligé de constater qu’il ressemble comme deux gouttes d’eau à celui dans lequel nous vivons.
de 2 à 5 F ou H


Une lune de sang dans un ciel de cendre (Eds La Librairie théâtrale Coll.Monologue, 2015) (recueil réédité)

Dans la nuit propice aux mystères, Etienne Ferrari parle à un homme dont on ne voit que les jambes, pris dans une irrépressible logorrhée. Au milieu d’une clairière par une froide nuit d’hiver, il livre son passé, s’en délivre. Il joue tous les personnages avec tendresse, humour, rage. Il nous emporte de l’immeuble bancal de son enfance situé dans une banlieue traversée de rails, bizarrement sans gare, jusqu’à sa réussite au sein d’UNIVERGATE. Mais, il n’y a pas loin du Capitole à la roche tarpéïenne. Son licenciement fait tout basculer. Ces mois de déni, de tromperie, de mensonges, sont l’occasion pour lui de découvrir sa véritable nature. Dit-il dit la vérité ? Qui est-il ? Un génial mythomane, un détraqué, un fou à lier ? Ou bien n’est-il simplement qu’un être humain — vous, moi — qui a perdu le fragile équilibre qui maintient chaque vie sur le fil de la normalité  et de la raison?
1H


Les pavés de Syntagma (Eds Lansman, 20Sélection du comité de lecture des EAT 2015 et du comité de lecture Éclats de scènes 2016. Sélection des Mardis du théâtre 13. Prix du public au Printemps des Inédits de Fontenay, Avril 2017.


Cette pièce met en scène le destin d’une femme grecque, Athéna, ancien professeur de philosophie. Son passé  est livré par fragments, au travers de souvenirs qui s’incarnent. Athéna La Vieille dialogue avec sa jeunesse, ces femmes qu’elle fut dans le passé et qui se matérialisent sur le plateau. On assiste à trois moments forts de sa vie — trois anniversaires — correspondant à des périodes clés de l’Histoire de la Grèce. Mai 1967 : Athéna a 24 ans, depuis avril, le coup d'État militaire des Colonels a placé son pays sous une chape de plomb ; mai 1987, elle fête ses 44 ans. La Grèce, pleine d’espoir, de confiance et d’ambition, vient d’entrer dans l’Union Européenne ; enfin mai 2013, Athéna fête ses 70 ans, elle est à présent sans argent, sans domicile fixe. Le pays désenchanté est en faillite, les mesures d’austérité exigées par l’Union Européenne réduisent peu à peu les classes populaires à la misère et la colère gronde. Loin du misérabilisme, Athéna reste fidèle aux seuls biens qu’elle possède en propre : l’intelligence et la vie.
3H/3F

Comme un parfum d'épices dans les odeurs de menthe (Eds La Librairie théâtrale, Coll. Ecritures d'aujourd'hui, 2014) (extrait aussi chez l'éditeur cliquez sur le titre) Lauréat du prix d'écriture théâtrale NIACA 2012 et sélection 2016 de Jean-Luc Paliès pour Première Approche. (recueil épuisé)

Des gens ordinaires subissent les pressions d’un conflit qui bouleverse le monde et par ricochet leur destin. On croise Sohrab l’Irakienne, Miréla la trapéziste, jeune ROM qui rêve de gloire enfin Niko — petit Blanc du Sud des Etats-Unis ­—ancien soldat des marines en Irak, cassé par la barbarie de la guerre.
5F/3H





Pièces non publiées

Le onzième jour Texte jeunesse

Inspiré par la mort d'un professeur décapité pour avoir enseigné la liberté d'expression.

Résumé :

Un.e metteur.e en scène fait répéter une pièce inspirée d’un fait divers tragique, la décapitation d’un professeur d’histoire par un jeune homme fanatisé suite à un appel sur les réseaux sociaux à venger le Prophète.
Lorsque la pièce commence le professeur est déjà mort. Un chœur de jeunes collégiens commente l’action. Le professeur assassiné dialogue avec les vivants - sa famille, ses collègues, son double - dans des scènes qui ne sont pas des restitutions fidèles mais qui suivent le cheminement menant d’un cours sur la liberté d’expression de la presse à l’assassinat du professeur par un fanatique encouragé par les appels sur les réseaux sociaux à venger une offense supposée dirigée contre le Prophète.


Personnages : 8

Rôles  : 4 F /3 H 



L’enfant :  5 ans, fils de Prof H ou F
La grande sœur : fille de Prof 
Prof : enseignant assassiné 
Elle : la compagne de Prof 
La Principale : directrice du collège 
Sophie : professeure, collègue de Prof 
Le collégien
L’inspecteur d’académie 
L’OPJ : Officier de police judiciaire H ou F
 

Plusieurs rôles peuvent être tenus par le même comédien
Durée 1h20

Au bout une île

Pendant un voyage en train, une jeune femme, Esther se trouve assise face à un inconnu qui rompt le silence et engage la conversation amenant Esther à se dévoiler. Ses mots coulent comme une rivière en crue, la débordent, elle parle de sa maladie cardiaque, de la transplantation, de la remise en cause de son image corporelle, de ses crises émotionnelles consécutives à la présence du cœur d’un mort. Tout ce qui l’assaille et entrave sa vie de couple. Elle se sent fautive d’être en vie, redevable vis-à-vis du donneur qu’elle a réussi à identifier et sur les traces de qui elle est partie, qu’elle voudrait remercier par un instant de recueillement. 
Lorsque son compagnon de voyage s’absente, c’est l’inconscient d’Esther qui prend le relai, des fragments de sa vie la traversent, pensées, émotions, sensations éprouvées dans son corps s’allient à des images surréalistes, réalité ou cauchemar.
Qui est-il cet auditeur attentif ? Existe-t-il vraiment, l’a-t-elle seulement rêvé ? N’est-il qu’un substitut lui permettant de se libérer de l’angoisse que la greffe à fait naître, de répondre à la question est-que le cœur qui lui a été greffé a gardé des traces d’une mémoire émotionnelle qui l’entrave dans sa relation amoureuse.
Ce texte au-delà du personnage met en lumière les difficultés de nombreux malades ayant attendu avec impatience l’arrivée d’un cœur compatible pour échapper à une mort certaine et qui peinent à se reconstruire taraudées par des questions métaphysiques et dans l’inconscient, l’idée de la rupture d’un contrat social basé sur la réciprocité du don.


Personnages
 
Esther : Jeune femme de 35 ans. Plasticienne
L’homme : D’allure passe-partout le genre de type qu’on ne remarque pas, la cinquantaine
Le contrôleur 

Durée 1h30

Dom Juan l'inconstant ou l'enjeu diabolique

Durée 1h15

Personnages : 7 H 3F peut se réduire à moins en doublant certains rôles

Résumé 

Partant d'un canevas suggéré par Jérôme Goudour, je me suis ré-attelée au mythe. Après plusieurs années sans maître, le pauvre Sganarelle erre un soir dans Cadix. Il retrouve par hasard Gusman, le serviteur de Dona Elvire  Les deux compères se réfugient dans un théâtre désaffecté appartenant à un hérétique.
Trouvant un habit et un pantin, Sganarelle réanime son maître, espérant qu'il lui paie ses gages. Dom Juan fait l'objet d'un pari entre Dieu et Satan. 
Et voilà de nouveau le séducteur embarqué dans des aventures avec Isabelle à Naples et ensuite à son retour à Séville avec Ana, la fille du Commandeur. 
Il tue le père et se trouve confronté à la statue de son tombeau. Satan est certain de gagner son pari puisque Dom Juan est incorrigible


Colette, La dame du Palais Royal (min 2F+1H)

Durée 1h00

5 Personnages 1H et 4 F. pouvant se réduire à 1H+2F

Résumé:

Résumé : A la fin des années 40, la romancière Colette est tourmentée mais des crises d’arthrite qui l’obligent à rester dans son appartement qui fait face au Jardin du Palais-Royal. Entre l’âge qui vient et les souvenirs qu’elle partage en rêve avec son double de jeunesse, elle vit entourée de son troisième mari, Maurice, et de sa domestique, Marthe. 

Sidonie Gabrielle Colette, dite Colette, est morte le 3 août 1954 à Paris.
Femme de lettres française, mime, comédienne, actrice et journaliste. 
Femme libre, Colette n'était pas féministe, c’était une femme de son temps.
Avec plus d’une cinquantaine d’ouvrages, elle est l'une des plus célèbres romancières, aussi bien en France qu'à l'étranger, de la littérature française. Sa bisexualité, affirmée et revendiquée, occupe une large place dans sa vie et son œuvre. 
Deuxième femme élue membre de l'académie Goncourt, en 1945, après Judith Gautier en 1910, elle en est la présidente entre 1949 et 1954. 
Elle est la première femme en France à recevoir des funérailles nationales.
Extrait 
COLETTE — Vieillir est une calamité
Ne pas vieillir signifie être morte
Le choix est vite fait pour peu qu’on tienne à la vie
J’ai reçu beaucoup honneurs, j’ai la vanité d’y attacher un peu de prix, aussi parce que je suis une femme et qu’il est rare qu’elles soient distinguées parmi les hommes, admises à siéger au milieu d’eux dans des cercles jusqu’alors très fermés aux jupons
Il y a tant de bataille à mener pour qu’une moitié de l’humanité accepte de faire de la place à l’autre
J’ai tâté du music-hall, du journalisme, fait une carrière d’écrivaine
...
J’ai connu tant de passions amoureuses
Ressentit tant de joies et de douleurs
Reçu tant d’amour et connu tant d’avanies
J’ai eu tant d’amis et d’amies
La plus chère d’entre elle vient de me fausser compagnie
Marguerite, ma complice par-delà les années
Je te pleure
Mon Dieu que le temps vite.
Maurice entre, habillé pour sortir.
MAURICE — Tu parles seule ?
COLETTE ¬— Je me relis
MAURICE — Comment te sens-tu ce soir ?
COLETTE — Mieux
MAURICE — Tu es bien ?
COLETTE —Mais oui, très bien
MAURICE — Tu étais encore en train d’écrire ?
COLETTE — Un peu
MAURICE — Tu écris quoi ?
COLETTE — Rien d’important

Hannah et les Ombres (4F+2H)

Une approche d’Hannah Arendt par touches au travers des bribes de récits de celles et ceux qui ont traversé ou accompagné sa vie. 
L’auteur s’appuie sur des textes écrits par Hannah Arendt ainsi que des extraits d’interviews, de lettres échangées avec Heinrich Blücher son mari, Mary Mac Carthy, Karl Jaspers, son directeur de thèse et ami de toujours son amie et exécutrice testamentaire, ces emprunts sont en gras. Dans tous les autres passages, les paroles et les écrits prêtés aux personnes réelles citées sont fictifs et issus de l’imagination de l’auteur. 

1h30 
5F+2H

Lignes brisées

Mosaïque de 4 segments de la vie d'un couple.
Les segments
Ce sont des tranches de vie exposées sous forme de polylogues (monologues polyphoniques) alternativement par la femme d’une part et par l’homme d’autre part pour une même situation, chacun face à un moment singulier où la situation le dépasse, le fragilise ou l’invite à espérer
Les commentaires
Ils nous conduisent d’un segment de vie à l’autre en préambule ou en conclusion. Ils accompagnent le spectateur vers l’autre personnage.
Si le metteur en scène décide de les conserver, qui les prend en charge ?Je propose une voix off, une voix sans affect strictement objective ou une vidéo. La Statistique résume en chiffres les comportements sociaux. Elle ne prend pas partie, ne juge pas, elle se contente de mettre nos actes en pourcentage sans que s’y glisse le moindre sentiment. Si les plus septiques pensent qu’on  fait dire n’importe quoi aux pourcentages, les plus crédules ont foi dans la vérité des chiffres.
1H/1F
Durée  1h15

1F+1H

L'inconnu de Constantine (version monologue)

1995- Le procureur Lapérouse, arrivé à la fin de sa vie, libère sa conscience. Il entretient depuis la mort de sa femme Constance, un dialogue permanent avec son portrait. C'est à elle qu'il va raconter ce qui s'est passé le 31 décembre 1975, lorsqu'une jeune fille se présente à son portail sous la neige. Il livre dans un polylogue leurs propos. 
Durée 1h15


Adieu, Alexis. 
 

Librement inspiré d'Alexis ou le traité du vain combat de Marguerite Yourcenar.
Monologue pour Femme.

La présente pièce met en scène, Monique, l’épouse d’Alexis. Nous sommes en décembre 1938. Monique Thiébaut-Géra, d’origine française, a cinquante-deux ans au moment où la scène se déroule. Elle est installée à Vienne où elle possède une galerie d’art. Trente-huit ans plus tôt, elle a épousé Alexis Géra, jeune musicien pauvre, issu d’une vieille famille de Bohème du Nord.
Après trois ans de mariage, en 1913, et la naissance d’un fils, Daniel, Alexis s’enfuit et lui écrit une lettre de confidences dans laquelle il la prend à témoin de ses angoisses existentielles et lui avoue avec précaution son penchant pour les hommes, sans jamais le nommer. Il la couvre de louanges, la parant de toutes les qualités comme si, ce faisant, il creusait davantage le fossé qui les sépare facilitant son départ par cet artifice.
Au début de la pièce, Monique est sur le point de quitter Vienne, avec son fils de vingt-six ans Daniel et sa compagne Esther, afin de fuir les nazis. Elle prépare son bagage. En triant, elle retrouve la lettre d’Alexis – dont elle n’a pas oublié un mot - ainsi que leurs alliances. C’est, pour Monique, le prétexte à, enfin, livrer sa version des faits. Elle tente de rétablir la vérité, sa vérité, de démystifier l’image que son mari avait d’elle. Une façon de se réapproprier son existence.
À haute voix, Elle dresse, pour un Alexis imaginaire, une sorte d’autoportrait sur le fond sombre des orages d’acier à venir.
1F
Durée 1h2

Le visiteur de minuit- la dernière nuit des templiers

Dimanche 10 mars 1314 à la tombée de la nuit : cellule de la prison du Temple à Paris, la veille du jugement des 4 deniers dignitaires de l’ordre par une commission de cardinaux. Le pape doit présider la commission et rendre un verdict. Cette nuit-là un proche conseiller de Clément V vient visiter en secret le Grand maitre. Quel est le but véritable de sa démarche ? Secourir Jacques de Molay, lui intimer d’être raisonnable face à la commission ou bien obtenir des informations sur un prétendu trésor caché ?
 3H
Durée 1h15 Commande.


L'effet d'avoir glissé trop vite sur un grand toboggan

Une soirée de Juillet, James, écrivain de polars et Marie, comédienne engagée pour interpréter Nora dans la pièce d’Ibsen Maison de poupée, s’apprêtent à dîner dans leur jardinet parisien. Ce sont des quadra qui paraissent avoir été épargnés par la vie. Ils nous donnent l’impression de couler un bonheur sans histoire. Les propos qu’ils échangent ressemblent à ces conversations de couple où rien d’essentiel ne s’échange. Ils parlent de tout et de rien, des souvenirs, du théâtre, du monde comme il va, de la vie drôle et tragique avec ses hauts et ses bas, et surtout de l’amour et ses accrocs. Peu à peu on comprend que James parle pour éviter tout à la fois l’embarras du silence ou pire un sujet qui le mine : la maladie de Marie. Cependant, il se veut optimiste, repousser plus loin les limites, la protéger d’elle-même mais surtout ne pas être obligé de tenir la promesse que Marie lui a extorquée.
Cette pièce aborde des questions existentielles : le mariage, les promesses, la perte de la mémoire, comment s’en accommoder ou mourir avant la déchéance.
1H/1F
Durée 1h15``

Pages arrachées 1914-1915

 co-écrit avec Michel Caron
2H/2F

M — Des livres !
C — Des journaux !
Y — Des cartes postales !
R — Encore des livres ! 
C —De la correspondance !
M — Pas ça qui manque !
R — Oui, ça a fait couler beaucoup d’encre
Y — Beaucoup de salive
C —Beaucoup de sang
M — Neuf millions de morts (bis), vingt millions de mutilés. Un carnage organisé : la guerre de 14-18. L’Histoire la désigne sous le nom de La Grande Guerre (Tous) avec des majuscules.
R — Ceux qui partaient quittaient leur femme, leurs enfants, leurs parents, leur métier, leur village et entreprenaient pour la plupart leur premier et souvent dernier voyage. Si beaucoup y allaient la fleur au fusil pour en découdre avec les Boches, d’autres n’avaient pas l’âme guerrière, certains étaient plutôt pacifistes, d’autres idéalistes, d’autres ne se posaient pas la question, ils obéissaient. Au début sans savoir, sans expérience, sans rechigner. A la guerre, les ordres sont les ordres. Même s’ils n’ont aucun sens. Ton avis, on s’en fout. Si t’es pas d’accord on t’exécute d’abord on réfléchit après. 
M - Souvent on ne réflechit pas. 
R - A la fin, n’en pouvant plus de ces joutes où ils perdaient un membre, leur vie ou la raison, certains se sont mutinés. On les a fusillés. Pour l’exemple.
C — On ne commence pas par la fin ! La première question c’est pourquoi le monde s’enflamme. 
Y — Sarajevo, l’assassinat d’un archiduc Autrichien par un Serbe ? 
M — Ce n’est pas si simple.
durée 1hh20

À  nos amours
Un homme se meurt, il demande à sa femme de réunir autour de lui deux autres femmes qu'il a aimées. Le passé resurgit amer, sans fard. 
1H 3F
Durée 1h00

Les pièces en chantier
 
L'enfer est vide, les démons sont ici
Monologue pour femme
c'est un monologue polylogué, le personnage parle d'amour, de famille (comme d'habitude) et d'écologie sur fond d'élévage intensif et de pollution. Le titre " L'enfer est vide, les démons sont ici". m'a été inspiré par la légende d'une photo atroce d'élévage de porcs en cages, il est tiré d'une citation du grand Will. Bientôt en lecture.



Maidy Tragedie
Une intrigue machiavélique contemporaine à partir du mythe de Médée




  



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