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Quatrième de couverture :
Etienne Ferrari parle… parle, pris dans une irréprescible
logorrhée, à un homme dont on ne voit que les jambes. Dans la forêt où il se
trouve, par une froide nuit d’hiver, il livre ses son passé ; s’en
délivre, le vomit. Il revit avec tendresse, humour, rage, des épisodes
marquants de son existence. Il nous emporte de l’immeuble bancal de son enfance
situé dans une banlieue traversée de rails bizarrement sans gare, jusqu’à sa
réussite au sein d’une multinationale UNIVERGATE. Mais, il n’y a pas loin du
Capitole à la roche tarpéïenne et, son licenciement fait basculer son existence.
Au cours de ces mois de déni, de tromperie, de mensonges, il découvre les
dessous de sa vériatble nature. On ne sait jamais s’il dit la vérité ou s’il
invente. Qui est-il un mythomane, un détraqué, un fou à lier ? Ou bien
n’est-il simplement qu’un être humain — vous, moi — qui a perdu le fragile
équilbre qui maintient chaque vie sur le fil de la normalité et du
raisonnable ?
Nombre de personnage: 1H (et 1H sans texte)
Durée : 1h20
Extrait
Quand la scène commence, Etienne Ferrari est debout derrière le tronc, il parle à l’homme assis. Il n’est pas vu du public.
Le sang des Calabrais coule dans mes veines, Jack ! Il bouillonne.
Plutôt ça. Mon sang bouillonne.
Moi je suis calme, c’est seulement mon sang qui remue à l’intérieur.
Le sang des origines.
Le flux et le reflux se précipitent jusqu’au bouillonnement final.
Ce soir est la fin
ce soir est le commencement ce soir le temps s’accélère. Qui dit fin dit début.
Au début...
(Il quitte l’arrière du tronc. Un temps. Il fait un large mouvement des bras au-dessus de sa tête, il indique une immense enseigne invisible.)
Au début il y avait UNIVERGATE, tu vois ?
UNIVERGATE, une enseigne dix majuscules clignotantes genre Broadway Avenue
gigantesques
si hautes que t’en vois pas le bout
Elles touchent au firmament
UNIVERGATE couche au firmament
UNIVERGATE est le firmament
UNIVERGATE une lune blafarde dans un ciel de sang.
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