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mardi 17 mars 2020

Fragment de ma dernière pièce" Lignes brisées" polylogue





Avant-propos

Ce texte devrait pouvoir se lire et s’interpréter sur deux plans différents : les scènes ou segments et les commentaires.

Les segments 
Ce sont des tranches de vie exposées sous forme de polylogues (monologues polyphoniques) alternativement par la femme d’une part et par l’homme d’autre part pour une même situation, chacun face à un moment singulier où la situation le dépasse, le fragilise ou l’invite à espérer

Les commentaires
Ils nous conduisent d’un segment de vie à l’autre en préambule ou en conclusion. Ils accompagnent le spectateur vers l’autre personnage.
Si le metteur en scène décide de les conserver, qui les prend en charge ?
Je propose une voix off, une voix sans affect strictement objective ou une vidéo. La Statistique résume en chiffres les comportements sociaux. Elle ne prend pas partie, ne juge pas, elle se contente de mettre nos actes en pourcentage sans que s’y glisse le moindre sentiment. Si les plus septiques pensent qu’on  fait dire n’importe quoi aux pourcentages, les plus crédules ont foi dans la vérité des chiffres.

lundi 3 février 2020

Univergate Création à Abbeville

Une lune de sang dans un ciel de cendre
Cie Pic'Art Théâtre.

Mise en scène Renaud Benoit avec :
Renaud Benoit (Jack)  et Serge Dupuy (Etienne Ferrari)

Production Comédie de Picardie, ADAMI, SACD.






















samedi 25 janvier 2020

Récompense

 Trophée en cristal "Le Mimosa d'Or" récompensant le texte À une encablure du Styx
 Merci à l’association Vivons les mots et à la ville de Mandelieu pour ce premier prix.
Le texte est aux éditions L’harmattan il attend d’être porté au plateau.

Quatre rôles d'égale importance 2F/2H, un sujet grave qui touche notre société, la fin de vie de personnes jeunes en coma dépassé au travers de l'histoire tragique d'une footballeur, traité avec la distance que permet l'humour.

vendredi 21 juin 2019

Théâtre 2019 - Dom Juan le piège éditions l'Harmattan



























Quatrième de couverture

La pièce Dom Juan, le piège reprend les personnages de la pièce de Molière : Dom Juan et Elvire. Se fondant sur l’absence d’un dénouement certain, l’autrice imagine que Dom Juan a survécu à la malédiction du Commandeur et le fait ressurgir à Séville trente ans plus tard.  Si l’âge a marqué ses traits, sa passion des femmes est restée intacte. Un soir d’orage, il surgit chez Elvire. Son ancienne amante approche de la cinquantaine. Elle est mariée à un riche et vieux marchand, le Senior Alvarez. Qu’Elvire ait pu se consoler de son abandon renonçant à prier pour lui dans un austère couvent comme elle s’y était engagée, et pire encore qu’elle ait épousé un rustre, blesse si fort l’amour-propre de Dom Juan qu’il ne peut le supporter. Comment va-t-il s’y prendre  pour faire payer à Elvire ce qu’il considère comme une trahison ? Quel rôle va jouer la jeune Amalia, servante et confidente d’Elvire, étrange fille qui a étudié mathématiques et philosophie et qui sait tirer l’épée aussi bien qu’un chevalier ? Peut-on imaginer qu’Elvire soit aussi crédule qu’au temps de sa jeunesse et tombe une fois encore dans le piège de l’amour ? Le dénouement inattendu préserve le mythe. Cette comédie humaine en dépit du classicisme de la langue est absolument contemporaine.

Durée 
1h15

Nombre de personnages
2F/1H

Répartition des rôles 
Dom Juan : la soixantaine, bel homme.
Elvire: Entre 40 et 55 ans.
Amalia : Entre 20 et 30 ans si possible très grande et sportive.


samedi 23 février 2019

Critique Hôtel Eden


Agir par la culture

























La magie des livres


Un échantillon de l’art d’écrire lors de « L’autre festival » d’Avignon
José Enrique Martínez Lapuente, in Wall Street International Magazine édition ibérique
Traduction Christine Bernard.
Extrait :
Pour servir la parole et, à travers elle, la vérité du monde et de l’homme, l’écriture est apparue comme une nécessité inaliénable ; les écrivains ont surgi… Certains, déjà célèbres et bien intégrés dans la machine éditoriale, n’ont pas besoin de réclame. Les grands journaux, les chaînes de télévision, les espaces radiophoniques se chargent régulièrement de nous montrer leur bonne fortune, qui n’est autre que celle de leur talent porté au meilleur prix du marché. Cependant il y a, dans la production littéraire, une autre sorte de créateurs, peu connus mais qui s’avèrent être des maillons importants de la chaîne narrative. Ce sont des écrivains qui publient dans des maisons plus confidentielles, de petits éditeurs chez qui l’on trouve d’excellentes créations qui n’ont pas retenu l’attention de la grande industrie, seulement occupée à gagner et à engranger de l’argent pour le faire fructifier dans les conditions les plus intéressantes des marchés financiers. On rencontre parfois ces créateurs de fictions sur les salons et/ou dans les congrès. Tel est le cas du binôme formé par le couple Louise et Michel Caron. Ce dernier est l’auteur d’une pièce de théâtre intitulée La dernière nuit de Rosa Luxemburg, pièce dont s’est inspirée son épouse Louise pour écrire un magnifique roman qui se lit d’une traite, Hôtel Eden (La dernière nuit de Rosa Luxemburg).

Cette année précisément, où l’on célèbre le centenaire de l’assassinat de la brillante théoricienne et militante socialiste, d’innombrables cérémonies commémoratives ont eu lieu en Allemagne, en France et en Espagne – entre autres pays européens – pour rendre hommage à celle qui est considérée comme la leader marxiste la plus importante du XXème siècle, antimilitariste acharnée, farouche défenseur de la démocratie au sein de la révolution , et dont l’œuvre, palpitante de vie et d’enthousiasme, continue d’inspirer toutes sortes de rêves et d’actions.
Découvrir, ainsi, un roman écrit avec autant d’aisance que de discernement et de sensibilité, doté d’un sens du rythme peu commun, a été plus qu’un plaisir : en effet, et avant tout, il est sous-tendu par un acte assumé de revendication autant que de réparation historique à l’égard de l’une des figures les plus dynamiques de l’histoire du socialisme révolutionnaire. L’éditeur espagnol ou latino-américain qui mettra ce titre à son catalogue de nouveautés au prochain printemps obtiendra, à coup sûr, un beau succès, tant de la critique que de la part du public.

mercredi 19 septembre 2018

Une lune de sang dans un ciel de cendre en lecture au Studio Hébertot 75017-PARIS


Mise en lecture par Ivan Morane 

mise en scène de Jean-Charles Mouveaux

destinée aux professionnels.
Merci à Sylvia Roux qui met à notre disposition sa salle de théâtre.

dimanche 25 février 2018

L'ensemble de mes pièces

vient de s'enrichir d'un nouveau texte. Un monologue pour femme librement adapté d’Alexis ou le traité du vain combat de Marguerite Yourcenar
(avec l’autorisation de la succession Yourcenar et des éds. Gallimard)




Préambule
Dans le récit de Marguerite Yourcenar : Alexis ou le traité du vain combat, Alexis Géra dans une longue lettre à son épouse Monique, lui livre, à mots couverts, le motif pour lequel il la quitte, laissant deviner ses penchants illicites pour les hommes. Il le fait honnêtement, avec pudeur, disséquant ses souffrances, exposant ses scrupules et ses affres, et décidé à assumer les conséquences de ses choix. Le récit se situe avant la Première Guerre mondiale.

Présentation
            La présente pièce met en scène, Monique, l’épouse d’Alexis. Nous sommes fin mars 1938. Monique Thiébaut-Géra, d’origine française, a cinquante-deux ans au moment où la scène se déroule. Elle est installée à Vienne où elle possède une galerie d’art. Trente-huit ans plus tôt, elle a épousé Alexis Géra, jeune musicien pauvre, issu d’une vieille famille de Bohème du Nord.
Après trois ans de mariage, en 1913, et la naissance d’un fils, Daniel, Alexis s’enfuit et lui écrit une lettre de confidences dans laquelle il la prend à témoin de ses angoisses existentielles et lui avoue avec précaution son penchant pour les hommes, sans jamais le nommer. Il la couvre de louanges, la parant de toutes les qualités comme si, ce faisant, il creusait davantage le fossé qui les sépare facilitant son départ par cet artifice.
            Au début de la pièce, Monique est sur le point de quitter Vienne, avec son fils de vingt-six ans Daniel et sa compagne Esther, afin de fuir les nazis. Elle prépare son bagage. En triant, elle retrouve la lettre d’Alexis – dont elle n’a pas oublié un mot - ainsi que leurs alliances. C’est, pour Monique, le prétexte à, enfin, livrer sa version des faits. Elle tente de rétablir la vérité, sa vérité, de démystifier l’image que son mari avait d’elle. Une façon de se réapproprier son existence.
À haute voix, Elle dresse, pour un Alexis imaginaire, une sorte d’autoportrait sur le fond sombre des orages d’acier à venir.


Personnages :
Monique : 1F, autour de la cinquantaine, élégante et distinguée.

Daniel : 1H, la trentaine, son fils. Le personnage peut être interprété en voix off selon la mise en scène.
Contrainte : Ne peut être utilisé qu'en exploitation professionnelle. (Exigence Gallimard/SACD)

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