Roman 2017- Les rumeurs du Mississippi

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Quatrième de couverture :

Sara Kaplan, journaliste au New-York Times, reçoit la confession d’un ancien soldat, Barnes, vétéran de la guerre d’Irak. Barnes revendique le meurtre d’une tzigane de 17 ans. Meurtre pour lequel un Indien a été condamné cinq ans auparavant à la peine capitale. Sara Kaplan publie la lettre. L’affaire occupe d’un coup le paysage médiatique et divise l’Amérique. Sara est hantée depuis l’enfance par le suicide de son père, vétéran du Vietnam. En s’acharnant à vouloir montrer la responsabilité de l’armée dans la folie de Barnes, elle cherche à surmonter la tragédie qui a détruit sa famille. Dans sa quête, Sara nous entraîne de New-York à Hué en passant par le Sud désenchanté des Etats-Unis en crise. Elle dresse, au travers de ses personnages, un portrait de l’Amérique d’aujourd’hui, s’interrogeant sur le rôle de la presse, le racisme, la violence des conflits, et sur la malédiction qui condamne les gens sans mémoire à revivre sans fin leur passé.

Le mot de l'éditeur :
Une des raisons qui m'a amené à publier ce nouveau roman de Louise Caron, après CHRONIQUE DES JOURS DE CENDRE, est l'art consommé du drame que possède l'auteur des RUMEURS DU MISSISSIPPI. En effet, parallèlement à son travail de romancière, Louise Caron est une dramaturge reconnue et ce sens de la scène transparaît à chaque page de cette enquête. L'écriture est simple, resserrée, de manière à réduire le récit à une série de confrontations fortes entre des personnages trempés - au point que lire ce roman revient souvent pour le lecteur ou la lectrice à dresser, en son for intérieur, les tréteaux d'un théâtre idéal, où s'affrontent des acteurs d'un drame, qui se déploie méthodiquement, implacablement, dans un flux et reflux de l'histoire personnelle à l'histoire d'un pays, l'une devenant alternativement le reflet de l'autre. Très peu de romanciers et romancières savent ainsi faire drame, avec cette foi en la puissance de représentation de la scène. Bonne lecture.

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