Aux éditions Les Mandarines
Librement inspiré du roman d'Octave Mirbeau
Dans cette adaptation, c’est Isidore qui évoque Célestine — de son arrivée au domaine jusqu’à son départ avec Joseph homme louche et troublant. Et, c’est au travers des souvenirs d’Isidore que le récit de Célestine prend vie, nous livrant l’histoire ou plutôt les histoires qui ont tissées chaque jour sa vie domestique soumise aux volontés des maîtres. Le soir venu, sa besogne achevée, elle prend sa revanche en notant sur son carnet, pêle-mêle, une juxtaposition d’évènements sans distanciation entre passé et présent. Tout est mis sur le même plan, la noirceur morale des maîtres, la subordination vicieuse des domestiques et les détails du quotidien. Ainsi, le présent éclaire le passé et laisse le futur incertain. L’adaptation a prit le parti de garder cette vision non finaliste du monde qui était celle d’Octave Mirbeau. Entre narration et mise en scène des faits anciens ou présents, elle nous place devant une farce cruelle et drôle, nous obligeant à regarder « La Méduse en face. » Cruelle, ô combien ! car « Rien n’est plus drôle que le malheur des autres. », disait Samuel Beckett. Ici la servitude corrompt et la mort a partie liée avec le sexe. Farce, dans la mesure où, si on regarde bien, tout se passe comme si une puissance diabolique se jouait des humains et s’amusait à tromper leur attente ou à leur infliger des souffrances incongrues ou des récompenses arbitraires.
4F/1H ou 1H/1F
Dans cette adaptation, c’est Isidore qui évoque Célestine — de son arrivée au domaine jusqu’à son départ avec Joseph homme louche et troublant. Et, c’est au travers des souvenirs d’Isidore que le récit de Célestine prend vie, nous livrant l’histoire ou plutôt les histoires qui ont tissées chaque jour sa vie domestique soumise aux volontés des maîtres. Le soir venu, sa besogne achevée, elle prend sa revanche en notant sur son carnet, pêle-mêle, une juxtaposition d’évènements sans distanciation entre passé et présent. Tout est mis sur le même plan, la noirceur morale des maîtres, la subordination vicieuse des domestiques et les détails du quotidien. Ainsi, le présent éclaire le passé et laisse le futur incertain. L’adaptation a prit le parti de garder cette vision non finaliste du monde qui était celle d’Octave Mirbeau. Entre narration et mise en scène des faits anciens ou présents, elle nous place devant une farce cruelle et drôle, nous obligeant à regarder « La Méduse en face. » Cruelle, ô combien ! car « Rien n’est plus drôle que le malheur des autres. », disait Samuel Beckett. Ici la servitude corrompt et la mort a partie liée avec le sexe. Farce, dans la mesure où, si on regarde bien, tout se passe comme si une puissance diabolique se jouait des humains et s’amusait à tromper leur attente ou à leur infliger des souffrances incongrues ou des récompenses arbitraires.
4F/1H ou 1H/1F
Durée 1h15
Commande Editions Les Mandarines: La Célestine Louise Caron
Au chevet du théâtre
Dans le recueil collectif Les 20 ans des EAT éditions Les Cygnes
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